B- Vancouver 2010

Des opposants aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 se sont rencontrés à Vancouver, dimanche, afin de parler de leur stratégie. Bien que l'opposition aux Jeux de Vancouver soit stable depuis que la ville a obtenu le droit d'organiser l'événement, en 2003, les manifestations ont habituellement lieu au sujet d'une seule question.

Néanmoins, les militants de partout au pays qui ont pris part à la conférence d'un jour espèrent faire front commun sous une seule et même bannière durant les Olympiques. Plusieurs d'entre eux estiment que les Jeux leur donneront l'occasion de se faire entendre dans le monde entier, et ils estiment qu'il est important de coordonner leur action. «Il est important d'avoir des liens les uns et les autres», a affirmé une participante à la rencontre, Phillipa Ryan.

Les questions relatives aux Jeux vont de la délocalisation des personnes à faible revenu en milieu urbain aux conséquences qu'aura pour l'environnement le développement lié aux Jeux près de Whistler, en Colombie-Britannique.

«Toutes ces choses seront l'héritage des Jeux olympiques, et de la façon dont nous voyons la situation, cet héritage est quelque chose dont nous pouvons nous servir afin de développer la résistance aux Jeux de 2010», a déclaré Harsha Walia, membre du Réseau de la résistance aux Olympiques.

Le réseau espère attirer des défenseurs d'autres causes sous la bannière anti-Olympiques en montrant de quelle façon de nombreuses questions environnementales et sociales peuvent être liées aux Jeux. À l'occasion de la conférence, les opposants aux Jeux ont parlé de leurs causes respectives. Ils ont également tenté de déterminer de quelle façon ils pourraient maximiser leur implication au sein du mouvement de protestation.

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