L-M-N- Une future légende?
D’après des nouvelles inédites, il paraîtrait qu’avec sa tournée «For I Am Music Tour» Lil Wayne viendrait rendre une petite visite aux Montréalais. En effet, le 14 janvier 2009, il est annoncé que le Centre Bell ouvrira ses portes pour la première fois l’étrange et habile rappeur, accompagné par de grand noms, tels que T-Pain, Keyshia Cole, Gym Class Heroes et Keri Hilson.
Voici une historique du chanteur :
Lil Wayne, dont le vrai nom est Dwayne Michael Carter Jr est né le 27 septembre 1982 à la Nouvelle-Orléans. Rappeur américain reconnu mondialement, principalement pour sa trilogie Tha Carter, mais aussi pour son surnom du plus grand rappeur vivant. Lil Wayne débute sa carrière solo en 1999 avec Tha Block is Hot, un premier album dont les ventes atteignent le n°3 au Billboard, double disque de platine. Le deuxième LP de Wayne, Lights Out, sortit en 2000, ne connaît pas le même succès que son disque précédent, mais illustre tout de même une évolution. Lil Wayne se lance en 2002 dans la production de son troisième album solo, 500 Degreez. Néanmoins, ce troisième disque solo ne parvient pas à faire monter la foule. Après l'accueil timide de 500 Degreez, la carrière solo de Lil Wayne est dans une mauvaise passe. C'est au plus bas de sa carrière que Wayne écrit Tha Carter en 2004. Restant toujours dans la même lignée de ses précédentes œuvres, l'album jouit d'un rythme plus lent et d'une atmosphère plus sombre, plus adulte qui témoigne de la soudaine maturité du MC de la Nouvelle-Orléans. L'année 2005 est décisive pour Wayne : non seulement le rappeur bonifie sa réputation underground en multipliant les mixtapes mais le succès de Tha Carter lui permet de se joindre à T.I sur 'Soldier', le tube des Destiny’s Child. Arrive ensuite Tha Carter II qui propulse Lil Wayne dans la cours des grands. Adulte cette fois pour de bon, Lil Wayne fait preuve avec ce nouvel album d’un efficacité inédite. Le public ne s'y trompe pas : même faute de véritable tube, Tha Carter II accroche la 2è place duBillboards la semaine de sa sortie et passera le million d’exemplaires vendus aux États-Unis. Lil Wayne avait conclu Tha Carter II par "jusqu'à ce que je disparaisse, je suis le plus grand rappeur vivant". Les années2006 et 2007 furent ainsi consacrées pour le rappeur à assumer voire prouver ce statut. Prenant à contre courant la tendance de l'industrie musicale, Weezy laisse les titres qu'il enregistre gratuits, disponibles sur internet. Les mixtapes se multiplient et sont très bien reçus. La revue Rolling Stone fait même de la mictape l’un des meilleurs albums de l'année. Wayne multiplie collaborations et featurings dans les milieux du hip-hop et du R&B : "Gimme That" avecChris Brown, "Holla at Me" puis "We Takin' Over", "Out here grindin'" et "I'm so Hood" avec Dj Khaled, "Make it Rain" avec Fat Joe, "Hollywood Divorce" avec Outkast, "You" avec Lloyd, "Sweetest Girl" avec Wyclef Jean et Akon, "Lyrical Homicide" avec The Game, "Barry Bonds" avec Kanye West, "All on You" avec Kelly Rowland ou encore "Duffle Bag Boy" avec Playaz Circle. Wayne normalise la démarche du "remix" consistant à ajouter un couplet sur un titre pourtant déjà sorti. Son occupation de l'espace médiatique est considérable : ayant enregistré près de 500 titres entre 2005 et 2008, avouant même une certaine addiction à l'écriture, Wayne a vu ses efforts récompensés par plusieurs titres honorifiques. Cette frénésie semblable à celui qui avait précédé la sortie de Tha Carter II, fait de sa suite, Tha Carter III, l’un des albums les plus attendus de 2008. Au printemps, l'accueil triomphal de "Lollipop", premier single issu du 6è album de Weezy (premier numéro 1 au Billboard pour Wayne) précède un succès commercial à la hauteur de l'hyperactivité de Lil Wayne : Tha Carter III s'écoule à plus d'un million d'exemplaires la semaine de sa sortie. À terme, l'album est certifié double-platine aux États-Unis. Le triomphe commercial du rappeur ne semble pas l'inciter à ralentir le rythme : Wayne prépare plusieurs projets avec notamment Juelz Santana, The Game, Lloyd ou encore T-Pain. Les œuvres de Lil Wayne sont nombreuses, et le seront davantage, car il l’a bien dit : "jusqu'à ce que je disparaisse, je suis le plus grand rappeur vivant".