3-4- Minorité

En date du 15 octobre, il est enfin possible de confirmer les résultats : avec toujours une minorité, Stephen Harper reste Premier ministre – rien d’étonnant. En effet, les conservateurs n’ont pu atteindre les 155 circonscriptions désirées. Ils se retrouvent avec seulement 143 circonscriptions. Le Parti Libéral, le Bloc Québécois, le Parti Vert et le Nouveau Parti Démocratique ont obtenu respectivement : soixante-seize, cinquante, zéro et trente-sept circonscriptions. Le Parti Vert ne se démarque pas vraiment comme on peut le voir.

C’est pour une deuxième fois d’affilée que notre très cher Stephen Harper se retrouve sur le podium du Premier ministre de la nation canadienne. Harper affirme avoir prit d’importantes décisions concernant les mesures à adopter pour sortir le Canada de la crise économique mondiale avec le moins de répercutions.  Celui-ci a laissé dire qu’il convoquera le Parlement au cours des prochaines semaines et demandera une mise à jour économique et financière avant la clôture du mois de novembre. La mesure adoptée par ce chef politique canadien nous rappelle les cinq mesures annoncées par Stéphane Dion, le chef du Parti Libéral lors de sa campagne électorale.

Stephen Harper, premier ministre s’est vu refuser l'invitation du premier ministre du Québec, Jean Charest, soit de collaborer à la suite d’un évènement culturel portant sur les francophonies, à une rencontre du Conseil de la fédération.  Celui-ci a glissé quelques mots à ce sujet: « Ce n'est pas possible lundi, a affirmé Stephen Harper. Mais cette rencontre des premiers ministres provinciaux et territoriaux est une très bonne idée et j'attends avec impatience d'être informé de ses résultats. »  Stephen Harper a laissé entendre aujourd’hui, au lendemain de sa réélection qu’il considère primordial pour un premier ministre de protéger l’économie de son pays ainsi que les épargnes de ses citoyens spécialement en cet instant des plus difficiles ayant pour cause la crise économique mondiale. « Le mandat renforcé que nous avons obtenu, a-t-il dit aux journalistes, nous permet d'aller de l'avant en ce sens. »  Celui-ci a sur ce sujet demandé aux partis de l'opposition, en position majoritaire aux Communes à collaborer en harmonie avec son gouvernement pour mieux affronter la crise économique qui nous touche. 

Affirmant, « à prendre toute mesure jugée nécessaire pour s'assurer que le système financier du Canada ne se retrouve pas en position de désavantage concurrentiel », Harper a planifié une rencontre avec le président de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy pour discuter avec celui-ci du l’envergure catastrophique de la crise financière mondiale qui nous touche en ce moment.  À ce sujet, il a aussi annoncé que le Canada participera à la réunion des ministres des Finances du G20 qui aura lieu les 8 et 9 novembre prochain, et une seconde, la rencontre des ministres des Finances du G7. Stephen Harper a soutenu maintes fois que la période que sommes désormais dans « une période difficile », de plus il dit : « Les préoccupations des Canadiens sont naturelles, a-t-il indiqué. Cependant, je tiens à assurer aux Canadiens que, ensemble, nous allons surmonter les difficultés et nous positionnerons notre économie pour qu'elle sorte encore plus forte de cette crise. »

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